Château Lagrézette 2004
Ex Président de Cartier, administrateur exécutif du Groupe Richemont, créateur de la fondation Cartier, de l'Institut Supérieur de Marketing du Luxe... Alain-Dominique Perrin est également devenu un homme du vin.
Il a d'ailleurs racheté en 1980 le Château Lagrézette, alors en ruine, qu'il a entièrement restauré et a rendu à sa vocation initiale : la vigne.
Avec le concours du fameux « wine maker » Michel Rolland, il a aujourd'hui classé son Château Lagrézette non seulement parmi les meilleurs Cahors, mais aussi parmi les plus connus... et pas seulement en France !
En prenant l'option pour développer sa notoriété à l'étranger, de faire passer au second plan la notion d'appellation au profit de celle du cépage : le malbec... même si son Château Lagrézette ne compte que 85 % de malbec (ou auxerrois) en 2004.
Faut-il privilégier la notion de cépage par rapport à celle du terroir et de l'appellation pour les vins français ? C'est un long débat, et nous ne sommes pas convaincus qu'il faille faire disparaître toute notion d'appellation pour nos vins.
Toutefois, ne cherchez "Cahors" sur l'étiquette du Château Lagrézette, vous n'y trouverez que la mention malbec ainsi que la signature de son célèbre propriétaire.
Quoi qu'il en soit, malbec ou Cahors, le Château Lagrézette bénéficie dans son élaboration du même traitement que les plus grands vins : effeuillage à la main, vendange en vert pour favoriser la maturation des raisins, vendange manuelle, tri manuel des raisins, éraflage, foulage puis en fin de course après la vinification, élevage pendant 18 mois en barriques de chêne neuves.
Pour le Château Lagrézette 2004, l'assemblage final des trois différents cépages qui le composent (85 % malbec, 13 % merlot et 2 % tannat) a été effectué en février 2006 et l'embouteillage du vin ainsi élaboré, sans collage ni filtration, s'est fait au mois de juin de la même année.
Le résultat : un vin avec une robe d'un rouge profond et brillant, au nez élégant, avec des parfums de fruits rouges, des notes de cacao et un boisé bien intégré, et en bouche, une attaque souple, avec du gras, des tannins fondus, et une longue persistance aromatique sur des notes grillées, torréfiées, boisées se mêlant à des parfums de fruits cassis.
Le Château Lagrézette 2004 qui a le potentiel d'un grand vin de garde et qui peut vieillir en se bonifiant pendant plusieurs années, est en vente 17 € dans les magasins Nicolas et à des prix du même ordre sur Internet et chez de nombreux cavistes.
Site Internet : www.chateau-lagrezette.tm.fr
(Jeudi, 19 Février 2009)
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