Accéder au contenu principal

Restaurant Le Braisenville

On pensait avoir tout vu ou presque à Paris question bouffe et en matière de cuisson : les restos où tout est servi cru, les restaurants qui sont voués à la cuisine à la vapeur, ceux qui n'ont pour seul credo que la cuisson à la planche... eh bien non ! 

Il a fallu attendre que le trio composé par Philippe Baranes, Karim Habibi et Romuald Sanfourche ouvre le restaurant Le Braisenville, pour découvrir une nouvelle façon de faire la cuisine : tout est cuit au four à la braise.

Le Braisenville, un restaurant inédit à Paris

Mais ce four original, chauffé à la braise bien sûr, où tout ou presque est cuit sur une grande plaque, n'est pas le seul atout de cette nouvelle escale gourmande à Paris.

Le Braisenville, le fameux four à boisAinsi, la déco fait également de son côté tout ce qu'il faut pour plaire, avec un sol en béton ciré, des murs en briques apparentes ou orange vif, un mobilier en bois clair, un grand bar convivial ceinturé de hauts sièges et, face à l'entrée, une cuisine ouverte sur la salle où l'on peut voir le chef s'activer à son fourneau atypique !

Restaurant le Braisenville, les oursins

Mais ce n'est pas la seule originalité de la maison, ici fini la notion d'entrée ou de plat, tout est proposé en « raciones », sortes de tapas généreuses, la consigne de la maison étant de composer son repas de trois raciones salées et d'une racion sucrée.

Mission accomplie lors de notre dîner qui débutait sur un succulent oursin en coque aux saveurs bien iodées.

Une entrée alerte, qui mettait en bouche pour la suite du repas.

 Le second acte était constitué par un  cru/cuit de maquereau  aux olives violettes, escorté d'une collection de rondelles de carottes multicolores, qui transformaient cette racion marine en en joli et bon tableau coloré en relief.

Restaurant Le Braisenville, le magret de canard aux shitakes

Nous avons été moins convaincus par le magret des Landes escorté de shiitakes finement émincés et d'une tombée d'épinards. Car même si la tranche de magret était très agréable et en parfaite compagnie avec sa garniture, ce mode de cuisson ne permet pas de faire suffisamment fondre la graisse du palmipède, comme cela se fait habituellement pour une cuisson à la poêle, où on cuit longuement le magret sur le côté gras, pour qu'il ne reste quasiment plus que la peau bien dorée et même légèrement caramélisée.

Mais  ce n'est quand même pas dramatique !

Restaurant Le Braisenville, un dessert original à l'avocatSeul le dessert avait échappé au four à braise, et était constitué de crème d'avocat, accompagnée d'une exquise boule de meringue farcie de crème glacée banane passion. Vraiment original... et bon !

Une adresse à découvrir pour sa cuisine en V.O., aussi belle que bonne et qui apporte un gros coup de nouveauté à Paris.

Joli choix de vins au verre.

Mais attention, la carte changeant en permanence, vous ne retrouverez pas forcément les raciones mentionnées ci-dessus, mais il n'y a pas de raison pour qu'elles ne soient pas tout aussi appréciables.

Environ 35 € hors boissons à la carte. Menu à 22 € et formule à 18 € au déjeuner.  

Restaurant Le Braisenville
Fermé samedi midi et dimanche
Accueil jusqu'à 23h30
36 rue Condorcet à Paris  9e 
Métro Anvers
Plan du quartier
09 50 91 21 74

Extraits de la carte
Burrata de lait cru, rhubarbe, pamplemousse, courgette 11€
Ceviche de maigre, leche de tigre, patate douce 11€
Moules de Saint-Michel, citron, piment, gingembre 12€
***
Bar sauvage, courge spaghetti, raisin, noisette 14€ 
Dégustation de persillé bœuf « Black Angus » du Dakota 12€
Filet mignon de porc, caramel thaï, panais chocolat blanc 14€ 
Cru-cuit de quasi de veau, chou fleur, scamorza, mangue 14€
***
Chocolat, menthe, fève tonka 8€
Pommes, moutarde 8€
Poire, safran, verveine 8€
*

Restaurants à Paris * Restaurants à Paris 9éme *