
Tico
Restaurant fermé
En choisissant un emplacement stratégique pour ouvrir son bar-lounge restaurant avec fumoir (un vrai et aux normes légales !), Raphaël Najar a voulu mettre tous les atouts de son côté pour assurer le succès de son premier restaurant à Paris.
Toutefois, et même si de jolis tableaux de Pierre Dunoyer apportent de belles touches colorées à l'élégant décor de l'architecte Luis Aleluia, le tout manque un peu de chaleur et de peps.
Tico, un restaurant mode des beaux quartiers de Paris.
Au déjeuner pas de problème, les hommes d'affaires s'en accommodent parfaitement.
Mais au dîner il n'est pas certain que la clientèle branchée du quartier, habituée à des décors plus tendance, y trouve son compte.
Ce serait dommage, car le chef est un vrai pro qui connaît bien son métier et qui a travaillé de nombreuses années avec Michel Rostang, ce qui n'est pas une mince référence. Sa carte, de bon aloi et qui suit les saisons, aligne de jolis mets néo-classiques mâtinés de deux ou trois spécialités sud-américaines... sans toutefois verser dans le registre fusion.
De quoi faire un agréable repas en choisissant par exemple l'original ceviche de poissons crus au pamplemousse rose et à la coriandre fraîche, puis le cabillaud rôti aux tomates cœur de bœuf et encornets au beurre d'ail ou le filet de bœuf d'Argentine escorté d'un tartare d'huîtres et échalotes grises, et enfin un millefeuille fourré au dulce de leche et sorbet goyave.C'est bon, joliment présenté... et tarifé à des prix pas très doux mais qui correspondent au standing du restaurant comme à celui du quartier.
Comptez quelque 50 € hors boissons.
Formule à 35 € au déjeuner du lundi au vendredi et brunch à 36 € le dimanche.
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