
Le veau s'invite à la Pentecôte
A l'image de l'agneau pascal, chaque année à la Pentecôte, c'est la même chose : le veau joue les stars et tape du pied pour s'inviter à notre table... nous on est pour !
D'bord parce que le veau est une viande particulièrement digeste, peu grasse, qui se cuisine de multiple façons, et parce que c'est à la Pentecôte que les veaux qui ont passé le début du printemps à se gorger du lait de leur mère sont au top.
Pas la peine de vous casser la tête pour apprécier le veau. Faites l'essai avec une grosse côte de veau à partager à deux. Il n'y a qu'à la poêler quelques minutes après l'avoir saisie à feu vif, déglacer la poêle pour l'accompagner d'un bon jus... et vous allez vous régaler !
Toutefois, essayez de choisir un veau élevé sous la mère, il est bien meilleur et cuisiniez le piano piano : la chaire du veau est tendre et délicate. Il faut donc une cuisson précise et surtout pas prolongée si l'on veut avoir une viande gouteuse, légèrement rosée. Car quand on parle de viande blanche au sujet du veau, c'est une expression !
La viande du veau est toujours légèrement rosée !
Et ce ne sont pas les recettes qui manquent pour l'accommoder. Aujourd'hui on trouve même du tartare de veau... l'essayez c'est l'adopter !
Et puis il y a comme toujours les grillades, avec une grosse préférence pour les viandes « à l'os » comme la côte de veau, des plats mijotés comme l'osso buco à l'italienne, la fameuse blanquette à préparer de préférence avec du flanchet, car cette viande entrelardée avec os est vraiment savoureuse si vous la faites cuire dans un bouillon corsé que vous lierez au dernier avec un jaune d'œuf. Vous n'avez que l'embarras du choix !
Alors maintenant, à vous de jouer !